L'interdépendance entre le passé et le présent

Le passé et le présent sont interdépendants. Le passé est nécessaire au présent par son caractère empirique lorsque différentes voies sont possibles en réponse à un contexte précis exigeant une prise de décision. J’ai connaissance de tel résultat par rapport à une action donnée et vécue, l’expérience portant valeur d’apprentissage avec cependant la réserve que rien n’est absolu. En effet, une action réalisée à ce jour l’a été dans une situation particulière dont les conditions ne sont pas spécialement réunies ou reproduites à l’identique aujourd’hui, qu’ils s’agissent des intervenants ou des évènements contributeurs de cette situation. De plus, le hasard se dissimule toujours, pour une part plus ou moins importante, derrière tout acte. Les liens de causalité ne sont pas impénétrables. Il n’empêche que le passé peut influencer le présent et dans certains cas il le doit lorsque des erreurs commises, intentionnellement ou non et lorsqu’elles ont porté atteinte à autrui, à la nature ou à soi-même, risquent d’être réitérées. Le passé sert au présent, tout en sachant qu’il peut également induire quelques errements lorsqu’il est faussement représenté. En cela le présent affine le passé grâce à l’enrichissement de la connaissance, à condition qu’ils ne s’agissent pas de réinterprétations intéressées qui à l’extrême alimentent le révisionnisme, ou pire conduit au négationnisme. Le passé et le présent doivent donc s’éprouver mutuellement de façon rigoureuse et honnête afin que le futur ne nous échappe pas totalement.